Langues et culture

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Langues et culture 2017-03-27T13:41:57+00:00

Après l’achèvement de son dernier mandat présidentiel, Mme Vigdís Finnbogadóttir a consacré une grande partie de son activité aux affaires culturelles. Elle a œuvré efficacement à renforcer la situation des langues, des recherches et de la culture tant sur le plan national qu’international, rappelant inlassablement l’importance des langues et de leur connaissance pour des relations positives entre les nations et pour que les individus comme les entreprises obtiennent des opportunités et des résultats dans un monde globalisé. Elle a souligné l’importance des langues et de la compréhension interculturelle pour le patrimoine de l’humanité. Elle a apporté son concours à de nombreux projets, sans compter les livres auxquels elle a apporté sa contribution et les discours tenus lors de congrès, d’expositions et autres manifestations dans le monde entier.

Mme Vigdís Finnbogadótttir a toujours exhorté les gens non seulement à cultiver leur langue maternelle, mais à apprendre des langues étrangères et à connaître la culture d’autres peuples car ce sont les langues qui relient les nations et les individus, tout en élargissant leur horizon. La connaissance des langues contribue à la tolérance, aux échanges pacifiques et renforce par-là même la démocratie.

Selon elle, «les langues sont la clef du monde».

Mme Vigdís a rempli les fonctions d’ambassadeur de bonne volonté de l’institution des Affaires culturelles des Nations Unies (UNESCO) pour les langues depuis 1999. Elle est la première et la seule porte-parole des langues à l’échelon mondial. Son rôle d’ambassadeur de bonne volonté consiste à attirer l’attention sur l’importance des langues pour la diversité culturelle et de veiller sur les langues qui sont en voie d’extinction.

Ambassadeur de l’art théâtral dans le monde

Mme Vigdís a été élue ambassadeur de l’art dramatique dans le monde à l’assemblée de l’Institut International du Théâtre (IIT), à Madrid en 2008. Cet organisme fonctionne sous l’égide de l’UNESCO.

Mme Vigdís est membre d’honneur de l’association des Acteurs Nordiques et a obtenu des Masques d’honneur en 1996 au cours d’une cérémonie solennelle à Copenhague.

Mme Vigdís a obtenu le prix d’honneur – Gríma (le Masque) – de l’association d’Art Dramatique d’Islande en 2006 pour son travail exceptionnel en faveur de la culture et des arts.

 

L’Institut Vigdís Finnbogadóttir des Langues Étrangères (SVF)

En 2001,Mme Vigdís a accédé à la demande présentée par l’Université d’Islande afin que l’Institut des Langues Étrangères qui lui est rattaché porte le nom de l’ancien Président. La vocation de l’Institut est de renforcer les recherches et l’enseignement des langues étrangères et de souligner l’importance de la connaissance des langues et de la compréhension interculturelle sur tous les plans. En attribuant à l’Institut le nom de Vigdís Finnbogadóttir, l’Université d’Islande a voulu rendre hommage à son importante contribution dans le domaine des langues et de la culture en Islande et saluer l’œuvre de pionnier qu’elle a accomplie en faveur des langues à l’échelon international en qualité de premier Ambassadeur de bonne volonté des langues du monde sous l’égide de l’UNESCO.

Grâce à l’efficacité de l’Institut et à la contribution inestimable de Mme Vigdís, ce département de recherche de l’Université d’Islande a connu un grand essor. L’Institut et ses futurs projets ont été présentés dans le pays comme à l’étranger, souvent avec la participation de Mme Vigdís elle-même. Une coopération avec des institutions universitaires étrangères a été établie et l’on a sollicité un soutien aux projets de recherche et de développement auprès des organismes étrangers liés à la culture et à la recherche.

L’activité de l’Institut SVF a été dynamique. Outre les recherches et la publication d’articles savants, l’Institut a organisé un grand nombre de congrès internationaux, de colloques et des séries de conférences. [Hn3] Renseignements supplémentaires sur la direction, le personnel et l’activité de l’Institut ici.

Le conseil d’administration ainsi que Mme Vigdís elle-même ont œuvré avec diligence à la mise en place d’un Centre international pour le multilinguisme en Islande dans le cadre de cet Institut. Ses objectifs sont de développer les recherches dans le domaine des langues et de la compréhension interculturelle et de souligner l’importance des langues en vue de bonnes et fructueuses relations ainsi que celle de la diversité culturelle. Il est également prévu que le public et les visiteurs de ce centre puissent y étudier langues et culture de manière vivante et créative avec l’apport de l’informatique. Un accord a été signé au printemps 2013 entre les autorités islandaises et l’UNESCO pour que le Centre international pour le multilinguisme opère sous la bannière de l’UNESCO. Le nom du centre sera désormais Centre international Vigdís pour le multilinguisme et l’entente interculturelle. [Hn4]

Peu après la fondation de l’Institut Vigdís Finnbogadóttir, a commencé l’effort pour lever les fonds nécessaires à l’édification des bâtiments destinés à abriter ses activités. Un gros travail a été fait et de nombreuses entreprises islandaises et étrangères, associations et fonds divers, ont apporté leur concours au projet, outre la contribution de l’État islandais et celle de la ville de Reykjavík. Le plus grand apport privé au projet a été la subvention de 210 millions de couronnes du fonds danois A. P. Møller og Hustru Chastine Mc-Kinney Møllers Fond til almene Formaal.

Les travaux de construction ont commencé à l’automne 2014 et leur achèvement est prévu pour la fin de l’année 2016.

En 2003 a été fondé le Fonds de Soutien à l’Institut Vigdís Finnbogadóttir[Hn5], dont le but est d’assurer les bases de son fonctionnement et de contribuer à son développement et à son succès.

Norðurbryggja – Le Quai du Nord

Dans le quartier de Kristjánshöfn à Copenhague, se dresse un entrepôt de 7000 m2 qui date des années 1766-67. Pendant deux siècles, ce fut un centre de commerce actif avec les Îles Féroé, le Finnmark en Norvège, l’Islande et surtout le Groenland. On y débarquait de la morue séchée, du hareng salé, de l’huile de baleine et des peaux et l’on y entreposait les cargaisons de valeur avant de les acheminer vers les marchés du sud. C’est là que l’on débarquait, à l’issue d’une longue traversée de l’Atlantique Nord.

Lorsqu’il a été question de vendre ce bâtiment historique sur le marché public de l’immobilier, on a fait appel à l’aide de Mme Vigdís Finnbogadóttir. Un comité a été fondé sous sa direction afin de sauver la maison. Elle réussit, avec de bons collaborateurs, à obtenir l’assistance des autorités gouvernementales danoises, féringiennes, groenlandaises et islandaises pour Le Quai du Nord où l’histoire commune de ces nations et leurs liens avec ce bâtiment historique avaient plus de valeur que le prix de vente des lots. Outre la contribution des gouvernements du Danemark et de l’Islande et des autorités autonomes des Îles Féroé et du Groenland, le don considérable du fonds danois A. P. Møller og Hustru Chastine Mc-Kinney Møllers Fond joua un rôle décisif.

Le centre culturel du Quai du Nord (Norðurbryggja) se dresse à présent à l’un des plus beaux endroits de la ville, en bordure du bras de mer. Le bâtiment abrite également l’ambassade d’Islande et les bureaux des gouvernements autonomes des Féroé et du Groenland.